Votre histoire ici en 30 lignes minimum. Mettez en page comme bon vous semble.
Alex est née à Londres, dans une famille de condition modeste bien qu’elle pouvait avoir tous les jouets qu’elle voulait. Enfin, quand ses parents estimaient que ce n’était pas cher ou qu’elle l’avait mérité. Enfant, elle vivait déjà dans son petit monde peuplé de fées, de pirates, de dragons et d’un petit garçon ne voulant pas grandir. D’ailleurs, elle ne rêvait que d’une chose à l’âge de cinq ans : aller vivre au Pays Imaginaire pour ne plus jamais grandir. Alors, elle s’imagina que Peter Pan allait venir la chercher pour vivre d’extraordinaires aventures avec lui. Elle s’imagina même une fois qu’en le dessinant et qu’en découpant le dessin, le laissant par terre dans sa chambre, il allait se matérialiser mais plus elle attendait, moins il se passa quelque chose. Elle était déçue évidemment mais elle ne perdit pas espoir. Un jour, elle ira au Pays Imaginaire par n’importe quel moyen ! Elle était bien naïve à cet âge-là et avec le temps, elle passa à autre chose mais Peter avait toujours une grande place dans son cœur. C’était son héros ! Son premier héros !
A l’adolescence, ça n’a pas été la grande joie pour elle. Elle devait commencer à arrêter de croire aux fées et à la magie et les autres élèves de son école n’étaient pas toujours tendres avec elle. Elle fit comme Peter, elle fit semblant de ne plus y croire mais c’était plus pour éviter d’être la risée de l’école plutôt que d’être considérée comme une gamine. Elle commença à s’intéresser aux garçons mais elle était trop timide pour les aborder et elle voyait souvent le garçon de ses rêves lui passer sous le nez. Et comme tous les adolescents, ses dessins animés de Walt Disney furent remplacés par les films d’horreur et fantastique.
A treize ans, elle se mit à se passionner pour les histoires de vampires, sa part sombre comme elle aimait dire. Dans un certain sens, ils lui rappelaient un peu le monde de Peter Pan puisqu’un vampire ne vieillissait pas. Elle collectionne tous les livres traitant sur le sujet mais également sur les fées et les autres créatures fantastiques et parfois sur la magie car oui, elle continuait à aimer ce genre d’histoire et ce n’était le fait qu’elle grandissait qu’elle allait arrêter. Elle pouvait vous dire les particularités d’un cercle de fée ou même la complexité de la magie. Mais il n’y avait pas que Peter Pan qui était son héros. Il y avait aussi le roi Arthur et Merlin. Ces deux-là lui servaient plus de guide que de simples héros car elle apprenait des valeurs comme celle que son grand-père lui apprit dés son enfance.
Ah son grand-père ! Lui aussi était l’un de ses héros et la seule figure paternelle qu’elle considère comme acceptable, son père ayant un bien trop mauvais caractère pour lui servir de modèle. Elle était très complice avec son grand-père maternel. Il faut dire qu’il cédait à tous ses caprices et c’était un excellent compagnon de jeux quand elle était petite ! Le nombre de fois qu’elle lui a lavé les cheveux - enfin le peu de cheveux qu’il possédait encore - en jouant les coiffeuses. A l’école, elle n’avait pas trop d’amis. Surtout en dehors de l’école car à l’intérieur, elle s’entendait plus ou moins avec ses camarades sauf la bande d’idiots qui se prenaient pour le nombril du monde. Ceux-là, elle ne pouvait pas les blairer et elle les évitait comme la peste, leur répondant à chacune de leur provocation bien qu’elle savait que c’était inutile ! Elle n’y eut qu’un seul petit-ami en 16 ans et ça n’avait duré que quatre mois car il avait du déménager pour l’autre bout du monde. Elle n’a jamais su ce qu’il était devenu.
Et puis, il y a eu ce jour dont elle n’était pas prête à oublier : celui où elle se retrouva enfin au Pays Imaginaire. C’était par une belle journée du mois de mars. Depuis plusieurs mois, ses parents n’arrêtaient pas de se disputer et elle en avait marre. Elle revenait de l’école comme tous les jours mais cette fois-ci, en rentrant chez elle, elle entendit une nouvelle fois ses parents se crier dessus. Elle se pressa de filer immédiatement dans sa chambre et le reste de la soirée fut ainsi : les parents qui criaient fort et des objets que l’on cassait. L’adolescente en avait marre de la situation. Elle profita que ses parents ne faisaient plus attention à elle pour sortir et quitter la maison en douce. Elle avait tout de même emporter quelques affaires dans son sac à dos. Elle pensait aller chez ses grands-parents mais en passant devant Kensington Gardens, elle s’y arrêta et s’assit un moment devant la statue de Peter Pan.
[Ce fut là qu’elle le rencontra enfin. Je vous épargne les détails de leur conversation. Elle n’est pas très intéressante. Alexia se retrouva ensuite avec de la poussiére de fée sur elle et s’envola vers le Pays Imaginaire.]
[Ce fut là qu’elle aperçut une barque. Se souvenant des histoires disant que les mères venaient à Neverland par la voie maritime, la jeune fille se dit que c’était peut-être un autre moyen pour se rendre sur l’île de son héros d’enfance. Un peu plus tard, elle se retrouva sur une plage. Le soleil était magnifique et chaud qu’elle dut retirer le pull de son uniforme, ainsi que ses chaussettes. Heureusement qu’elle avait un chemisier léger. Elle aperçut au loin un bateau pirate qu’elle reconnut comme le Jolly Roger. Un peu plus loin se trouvait un camps où vivait des adultes, ce qui la choqua un peu. Je ne vous dis la surprise qu’elle a eu en rencontrant les Enfants Perdus. Il y avait des filles en plus des garçons. Quelque chose avait changé à Neverland et ça ne lui plut qu’à moitié.