Persévérant, si Nick a tout ce qu’il possède aujourd’hui, c’est à lui uniquement qu’il le doit : pas d’héritage, pas de grosse fortune, il a lui-même gravit les échelons de la société pour finalement en arriver au sommet. Blagueur, il sait se faire aimer, spécialement des femmes, et s’avère être un bon camarade pour les messieurs. Courageux, il se laisse pourtant submerger par une déprime, mais reste fort aux yeux des autres : son image, c’est ce à quoi il tient le plus. Arrivé sur l’Île, il doit avouer qu’il est désarmé, et ne sait pas réellement où est sa place, mais il accepte cette nouvelle chance que lui offre la vie pour continuer la sienne.

Nick avait tout ce qu’on peut rêver d’avoir : belle maison, beaux enfants, belle femme, un métier qui lui rapportait et lui permettait de s’offrir tout ce qui lui plaisait. Il voyageait partout à travers le monde, grâce à son métier : Berlin, New-York, Pékin, il les connaissait toutes. Jamais ou peu souvent chez lui, il fricotait avec toutes les secrétaires qu’il pouvait se dégoter, en vrai Don Juan. Jusqu’au jour où sa femme découvrit le pot-aux-roses, et laissa libre court à son ras-le-bol pour lui avouer ses quatre vérités : l’enfant qu’ils avaient eu ensemble, leur fille, n’était pas la sienne, et elle le quittait, sans réclamer une once de son argent, trop heureux de pouvoir enfin se séparer de lui. Nick fut anéanti d’apprendre que la fille qu’il avait aimée, élevée, considérée comme la sienne durant six ans était en fait celle d’un autre. Malgré son argent, sa popularité, il ne se remit pas vraiment du départ de sa femme. Il trouva refuge dans l’alcool, et sombra doucement dans une dépression. Néanmoins, il était fort, et faisait toujours bonne figure : personne dans son entourage, même ceux qui prétendaient être ses meilleurs amis n’auraient pu dire où il en était réellement. C’est le soir de la tempête qu’il voulut commettre l’acte final, en mettant fin à ses jours, mais la colère de Clochette l’emmène vers d’autres auspices…