« quand tu sais plus où tu vas, regarde d'où tu viens. »

Neïs A. Lancaster

NOM & PRÉNOMS : Neïs A. Lancaster. Pour le moment, elle n’a dit à personne quell est son second prénom. Elle garde ce petit secret bien caché. ∞ ÂGE : Sept ans. Cependant, elle est assez petite pour son âge et certains pensent qu'elle n'en a que cinq. ∞ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Onze juin 2006 à Londres. ∞ STATUT : Célibataire. Et elle compte bien le rester, elle se sent très bien toute seule. ∞ ORIENTATION : Elle est bien trop jeune pour se poser ce genre de question. ∞ GROUPE : Enfants perdus. ∞ SCÉNARIO OU PI ? Personnage inventé.

Au premier abord, on ne voit qu’une petite fille un peu trop petite pour son âge. ∞ Elle est la dernière d’une fratrie de cinq. ∞ Ses grands frères ne prêtaient aucune attention à elle. ∞ Elle passait la plus grande partie de son temps chez la voisine. ∞ Elle s’occupait des poussins de celle-ci. ∞ Sa mère était infirmière de nuit et ne se préoccupait pas beaucoup d’elle, comptant sur ses grands garçons pour s’occuper de leur sœur. ∞ Son père est partie vivre bien loin après une dispute avec sa mère. ∞ A l’école, elle ne faisait que taper ses camarades dès qu’ils insinuaient que c’était par sa faute que son père est partie. ∞ Sa mère en avait marre de se faire convoquer par le directeur de l’école presque toutes les semaines. ∞ Elle finit par l’inscrire dans un internat, qui était également celui de l’orphelinat de la ville. ∞ Là, elle se retrouva face à des petits enfants, mais aussi face à des adolescents bien plus âgés. ∞ Au départ, elle les adorait et les suivait partout, tachant d’imiter leur façon de se comporter. ∞ Eux s’amusaient et en profitaient pour lui demander d’aller leur chercher tout un tas de choses les plus bizarres les unes que les autres. ∞ Un jour, elle comprit leur petit jeu et arrêta tout net de les adorer. ∞ Elle se mit à détester tout le monde, et en particulier les adultes. ∞ Son activité favorite était d’observer les fourmilières et tout ce qui se faisaient les petites fourmis. ∞ Un jour, deux petites jumelles orphelines s’étaient égarées et tout le monde a été mis à contribution pour les retrouver. ∞ Neïs fut celle qui les a retrouvées, mais elle apprit en fait qu’elles étaient parties volontairement. ∞ Neïs ne les a pas ramené à l’orphelinat mais leur a proposé qu’elles continuent, ensemble, à partir bien loin de cet internat. ∞ Les trois petites se rendirent à la bibliothèque en espérant que personne ne viendrait les y chercher. ∞ Ce fut là qu’elles rencontrèrent Peter Pan, dans le rayon des livres pour enfants. ∞ Lorsqu’il leur proposa de partir avec lui au Pays Imaginaire, les deux petites n’hésitèrent pas une seconde. ∞ Neïs, refusant de les abandonner et heureuse d’avoir la possibilité de ne pas devenir adulte, accepte elle aussi. ∞ A leur arrivée sur l’île, Neïs fit un faux pas et se retrouva direct dans l’eau. ∞ Elle ne sait pas nager et éprouve une peur bleue envers l’eau. ∞ Elle pataugea misérablement dans l’eau jusqu’à ce que quelqu’un daigne l’aider à en sortir. ∞ Depuis, elle déteste cette île entourée de cette élément liquide. ∞ Elle est désagréable avec tout le monde et surtout envers les adultes qui débarquent en ce moment. ∞ Elle ne comprend pas comment les sirènes font pour passer toute leur vie dans l’eau. ∞ Elle adore imiter les indiens et trainer auprès de leur campement. ∞ Peu bavarde, elle est assez solitaire parmi les enfants perdus. ∞ Elle est très observatrice et se poste souvent sur la plage pour espionner de très loin les pirates. ∞ Dès que quelqu’un lui demande quel est son deuxième prénom, elle se braque complétement et n’ouvre plus la bouche. ∞ Assez boudeuse, elle n’aime pas qu’on lui fasse des remarques. ∞ Elle est somnambule depuis son arrivée au Pays Imaginaire. ∞ Elle aimait jouer des mauvais tours aux adultes. ∞ Il n’y a qu’avec les animaux qu’elle s’entend vraiment bien. ∞ Elle aime tout particulièrement les oiseaux et rêve de pouvoir voler comme eux, en permanence et sans être aidée de poussière de fée. ∞ Elle n’aime pas l’idée qu’a eue Clochette de faire venir des adultes ici. ∞ Elle a, tout simplement, un très mauvais caractère. ∞ Elle s’imagine que les arbres ont des oreilles et fait donc très attention quand elle parle en leur présence. ∞ Elle passe la plus grande partie de son temps à déambuler sans but précis sur l’île. ∞ Elle s’est promit qu’un jour, elle trouvera un moyen pour s’approcher de l’eau sans risquer de tomber. ∞ Elle refuse d’apprendre à nager. ∞ Elle est assez lunatique selon les jours. ∞

Pseudo : Aria. ∞ Age : Seize ans. ∞ Pays/Ville : Alsace. ∞ Où as-tu connu le forum ? : Bazzart. ∞ Comment trouves-tu celui-ci ? : Superbe. Le seul truc qui me chiffone, c'est que la fiche de présentation est un peu trop claire, donc on a du mal à déchiffrer, et que ça soit parfois écrit assez petit ...

Mon histoire

« Cher personne,

Moi c’est Neïs. Neïs Lancaster. J’ai sept ans, mais il parait que je ne les fait pas. J’aime pas quand on me dit ça. J’aime pas quand on me dit que j’suis petite. J’aime pas quand on me dit des trucs pas sympas. J’aime pas trop quand on me parle, en fait. Je préfère quand on me dit rien, comme ça on risque pas de me dire des trucs méchants. J’aime pas parler, non plus. C’est pour ça que pour raconter mon histoire, j’vais écrire. C’est plus simple. Et puis comme ça, j’suis pas obligée de parler.

Quand je suis née, j’avais quatre grands frères. Je crois qu’ils ont jamais appris que j’existais. A part pour me demander de dégager de la pièce où ils se trouvaient, ils ont jamais rien fait pour moi. Quand maman partait travailler à l’hôpital et qu’elle leur demandait de s’occuper de moi, ils disaient toujours oui. Mais à peine avait-elle fermé la porte que je n’existais déjà plus à leurs yeux. Quel bel exemple de fraternité, n’est-ce pas ? En fait, je les aimais pas, mes frères. J’ai même pas envie de dire leur prénom, tellement je les aime pas. Celle que j’aime pas, non plus, c’est maman, parce qu’elle était jamais à la maison et qu’elle me laissait avec les grands imbéciles qui ne pensaient qu’à regarder des films qui faisaient peur. Ils me disaient même pas d’aller dans ma chambre ni rien. Ils regardaient sans penser à moi. Donc moi, j’allais chez la voisine. Elle était gentille, la voisine, et elle avait pleins de bébés animaux. J’aimais bien les poussins. Pauvres petits oiseaux qui ne pourront jamais voler. Moi j’aimerai bien pouvoir voler, un jour. Mais les petites filles ne volent pas, c’est injuste. J’aurais voulu être un oiseau, avec des ailes pour m’en aller loin dans le ciel. Comme papa. Enfin, il s’est pas envolé, hein, il est juste partie. Parce qu’il en avait marre de maman, je crois. J’étais triste, parce que papa il était le seul à être vraiment sympa, en fait. Mais voilà, il est partie je sais pas trop où et je l’ai plus jamais revu. En fait, papa, il avait tout compris.

Pas comme les autres de mon école. Ils arrêtaient pas de dire que papa il était partie à cause de moi. Alors que c’était même pas vrai. Alors moi, pour leur montrer qu’ils avaient pas raison et que ce qu’ils disaient étaient méchants, je les tapais. Je savais que c’était pas bien, mais ils m’énervaient tellement que je disais même pas pardon, parce que j’avais aucune raison de le dire. La maitresse elle criait beaucoup et le directeur aussi. Il appelait toujours maman pour lui dire que j’étais violente, que j’écoutais plus rien et que j’étais indisciplinée. Maman elle a pas compris que c’était à cause d’elle et de mes imbéciles de frères que j’étais comme ça. Maman, elle faisait que me gronder en me disant de ne plus recommencer. Mais à chaque fois, je recommençais. J’aimais pas ceux de mon école. Ils étaient bêtes et méchants. Alors un jour, maman, pour plus avoir à s’occuper de moi, elle m’a mis dans une école qui faisait internat. Elle m’a acheté une toute petite valise, elle m’a dit de prendre des vêtements, elle m’a dit de monter dans la voiture et elle m’a emmené là-bas. Elle m’a même pas dit au revoir. J’suis rentré dans l’école. Et puis en fait j’ai compris que l’école elle faisait aussi orphelinat. Maman m’a mis dans un orphelinat école. Maman elle voulait plus de moi, en fait. J’m’en moquais, au fond. Ici, je serai tranquille, en fait. Enfin, c’est ce que je pensais. Parce qu’il y avait des grands qui avaient l’âge de mes frères. Mais en fait, eux, ils me voyaient. J’ai commencé à les adorer, même qu’ils m’acceptaient. J’étais très fière d’aller leur chercher tout ce dont ils avaient besoin. J’étais persuadée que j’étais indispensable pour eux.

Mais un jour, en fait, j’ai compris que c’était juste pour pas avoir à se déplacer qu’ils faisaient ça. Pas parce qu’ils m’appréciaient. Maintenant, je les détestais. Je détestais tous les adultes, tous les grands, presque tout le monde, en fait. Alors j’ai préféré observer les fourmis, c’était plus intéressant. Elles marchaient, elles marchaient, elles faisaient pleins de choses ! J’ai vécu comme ça pendant des semaines. Puis un jour, deux jumelles ont disparues. Elles avaient que quatre ans, et ont les trouvait plus. Alors on nous a tous dit d’aller les chercher, et plus vite que ça !

Les autres ils sont partis par petits groupes. Moi j’y suis allé toute seule. Et puis c’est moi qui les ai trouvées. Elles m’ont dit qu’elles voulaient pas rentrer, qu’elles voulaient pas y retourner. Je les comprenais. Alors, toutes les trois, on est allé à la bibliothèque pour pas qu’on nous trouve. On pensait que personne n’allait nous trouver. Mais en fait, si. Quelqu’un nous a trouvé. Au début, je pensais qu’il était sorti du livre. Mais en fait, non, il était bien là. C’était Peter Pan et il nous a proposé quelque chose d’extraordinaire …

La suite, elle est encore à écrire, en fait. Donc voilà, la plus grande partie de mon histoire est écrite. Il s’est passé des trucs, depuis, bien sûr. Mais ce n’est pas important. Mieux vaut s’arrêter ici. La suite, il faudra attendre pour la connaitre …

Neïs. »