Capitaine James Hook est sujet de milles et une légende à Neverland. Personne au grand personne, ne connaît sa véritable histoire, son passé. Une rumeur s’étendrait sur le fait qu’il possède une fille qui, jeune, s’était malencontreusement noyée. Mais où se cache la vérité ?

James reçu une éducation on ne peut plus stricte. Issus de parents riches, il devait passer son temps à travailler et endosser les responsabilités d’homme accompli bien vite. Ses parents fondaient beaucoup d’espoirs en lui. Sa maman était couturière personnelle de la Reine et travaillait à domicile. Elle pouvait comme cela s’occuper du foyer comme une vraie femme. Son père lui était médecin et renommé dans la région ! Il tenait son cabinet non loin de la maison, inquiet pour son épouse. La relation père fils posait un petit problème, en effet le père de James voulait qu’il soit lui aussi médecin ou encore avoir un travail qui rapporte bien. James se lança dans la comptabilité. Le jeune homme n’appréciait pas tellement cette matière mais s’obligeait pour rendre son père fier. Il était même le chef comptable d’une entreprise et aimait l’autorité. Cependant, il fallait encore trouver une femme à épouser. Le père était exigent tant pour le travail que pour les fréquentations de son fils. Fort heureusement James trouva une demoiselle douce et aimante. La vie de James était à peu près potable, mais sa popularité lui manquait. Il ne pouvait plus draguer comme il le voulait les filles vu qu’il se trouvait marié ! Le jeune homme en avait assez que son père décide à sa place et décida de se mettre vite en ménage.

Quelques années plus tard, ayant la paix, naquit une jolie petite fille. Sa fille ! Quel bonheur ! Un enfant de sa bien-aimée, si douce et agréable. Leur fille grandit bien vite et souvent, allait chez ses grands-parents. Tandis que le couple coulait des jours heureux, un jour fatidique arriva. La femme de James mourra brutalement par la main d’un tueur en série qui terrorisait Londres. Animé par le désespoir, James vengea son épouse et réussit à débusquer l’assassin et le tua. Bizarrement, l’homme n’éprouva aucune culpabilité envers cet acte. C’est à partir de ce moment que son destin fut tracé. Il était devenu pirate. Sans le savoir encore. Evidemment, sa fille n’était point au courant de cela. Tous deux passèrent un moment tragique et au final, le père et la fille s’entraidaient mutuellement pour rendre la vie moins pénible.

Malheureusement la vie de James n’allait pas être si tranquille. Malgré que le criminel le plus dangereux ne soit plus en vie, un autre criminel se promenait lui aussi. Et les preuves n’étaient pas si compliquées à trouver. En regardant les familles des victimes, en leur posant des questions… . James n’y échappa pas, fort heureusement pour lui il savait très bien mentir. Cependant Scotland Yard n’allait pas abandonner pour si peu et continua l’enquête. James, lui, continua de vivre avec sa fille comme si rien n’était. Un jour il l’emmena promener alors qu’elle avait dix ans. La fillette aimait l’océan et les créatures mythologiques qui s’y rapportaient. Surtout les sirènes. Tandis que James mettait en garde sa fille de ne pas s’approcher trop près, des policiers s’avancèrent vers lui et de nouveau, revinrent à la charge sur l’affaire du meurtre. Bien sûr, le bel homme joua la comédie mais depuis ne prêtait plus attention à sa fille qui elle, semblait s’être intéressée de plus près aux vagues. Elle avait cru voir une sirène, et la jeune fille se précipita dans l’eau à sa recherche. Le fait étant que la sirène semblait bien réelle ! Lorsque un bruit absorption s’annonça, James tourna vivement la tête. Courant comme un fou vers la mer, il ne retrouvait plus sa fille bien aimée. Il ne lui restait plus que ses petites chaussures laissées sur le bord de la plage. Plongeant dans la mer, il chercha comme si il ne savait rien faire d’autre. Les policiers le ramenèrent de force sur la plage pour qu’il ne se noie pas lui non plus.

« Mon enfant ! Faith !! Nooon !! »

Tombant sur les genoux, désemparé, James ne sentit pas les vagues l’attraper. Comme si elles même voulaient l’emmener quelque part. Le bel homme se réveilla sur une plage qu’il ne connaissait pas. Se levant lentement, il se rendit compte qu’il était sans doute perdu mais n’en fut pas paniqué. A quoi bon puisque les deux êtres chers qu’il possédait s’en étaient allées pour toujours ? Errant sur le bord de la plage, mû d’un infime espoir que sa fille se trouve ici, il s’arrêta bien vite lorsqu’il entendit des cris.

« Un homme près de la plage ! C’est un inconnu ! Attrapez le ! »

James ne comprit pas ce qu’il lui arrivait. Il venait d’être guidé vers un bateau de pirates et se demanda bien ce qu’il se passait. Par contre il savait bien ce qu’il risquait en restant ici. Sans doute sa vie. Alors prit d’une folie, il attaqua les quelques pirates qui se trouvaient sur son chemin, ainsi que le chef. Sortant vainqueur de la bataille, il annonça fièrement.

« Je suis le Capitaine James ! Tremblez pauvres moucherons ! »

Plus James s’installait plus l’île lui semblait familière. Si bien qu’il entreprit d’attaquer les Indiens comme si sa vie en dépendait. Cette maudite tribu devait cacher des trésors incommensurables ! Oui, pleins de trésors qui pourraient le satisfaire ! Peut-être même cherchait-il un espoir qu’un jour son tragique passé ne soit qu’un cauchemar. Le jour où le capitaine construisit son bataillon, il ne savait pas qu’un jeune garçon le surveillait… . Depuis ce jour une ombre vole consciencieusement près du bateau. Le jour de l’attaque des Indiens, Hook se trouva un nouvel ennemi : Peter Pan. Ce gredin lui avait coupé la main et l’avait jeté aux crocodiles ! Couper la main, comme le châtiment des voleurs ! James souffrit le martyr de cette blessure. En outre, Neverland ne possédait pas de médecins qui effectuaient des miracles. La seule solution : cicatrisation par le feu. Le pays imaginaire entendit alors pendant de longues minutes les plaintes intérieures du capitaine. Il ne pleura ni hurla, il avait tout de même une dignité !

Possédant maintenant un moignon, James décida de mettre un « gant ». Mais pas n’importe lequel. Un crochet ! Une arme en plus de son épée, une arme de plus pour attraper Peter Pan. Cependant le bel homme n’abandonna point non plus ses plans d’invasions dans la colonie des Indiens. Depuis l’accident, James reçut un surnom en rapport avec sa nouvelle main. James Hook se mouvait alors fièrement près de la mer et le beau capitaine crut un instant que son cœur cessa de battre. Cette enfant ! Faith ! C’était elle ! L’enfant semblait seule et Hook s’empressa de l’aborder. Sans doute que la petite fille devait lui sembler bizarre mais elle accepta de venir sur le bateau pour découvrir les secrets de l’océan. Au fur et à mesure, James la considéra comme sa fille et l’appela Faith. Depuis la jeune fille vivait sur le bateau et se baladait souvent dans la jungle. Hook, fou de joie, se pliait parfois en quatre pour assouvir les caprices de l’adolescente. Un jour, l’objet de ses désirs se trouvait être une fleur qui ne poussait uniquement en haut d’un volcan.

« Mais capitaine, c’est trop dangereux !

-Je ne t’ai pas demandé ton avis. Va chercher les fleurs si tu ne veux pas que je te pousse malencontreusement dans le volcan ! »

Pas le moins du monde inquiet pour son pirate, Hook senti alors un changement dans la direction du vent assez étrange. Ce freluquet de Peter venait d’amener des enfants sur Neverland ! Déjà qu’il passait son temps à l’insulter, il fallait qu’il prenne des gosses en plus ! Comme si Hook n’en avait déjà pas assez de pourchasser Peter... . Depuis cette arrivée d’enfants, le temps sembla changer d’un coup d’un seul. Il se mit à pleuvoir, le tonnerre gronda et le vent souffla ! Tellement fort que le beau capitaine du trouver refuge à l’abri du vent.

Décidant de descendre voir ce qu’il se passait, le capitaine remarqua une femme seule à l’orée de la forêt. Quelle beauté ! Le cœur de Hook battit à en rompre presque les côtes de l’homme. Bien sûr que le bel homme essaya de faire des avances à cette magnifique pirate. Cependant elle ne semblait pas très intéressée d’avoir une relation. Le capitaine n’allait pas abandonner et parole de pirate ! Malgré ses défauts, Hook compte bien se retrouver une femme qui l’aime pour ce qu’il est sous la carapace qu’il s’est forgé.

Grâce à il ne savait quoi, James Hook réalisa que des adultes venus de nulle part atterrissaient sur l’île. Ce qui ne manqua pas de faire plaisir au capitaine qui profitait de nouveaux pirates. Pour fêter ça, Hook proposa du rhum à en pleuvoir pour son bataillon, oubliant presque son ennemi de toujours en cet instant.

Mais la traque au farfadet continue, inlassablement… .